À moins de deux mois des élections européennes, fédérales et régionales, nous vous exhortons, comme nous l’avons fait si souvent, à faire preuve de proactivité, à participer au débat politique.

Vous avez votre expérience de la vie collective, vous avez des idées pour l’améliorer : faites-en profiter les candidats !

Vous avez un tas de choses à dire qui concerne santé, sécurité, solidarité, mobilité, bien-être, tous ces facteurs qui conditionnent le mieux-vivre ici même.

Évitons le danger de tomber dans l’excès ou dans la simplification ; ne nous berçons pas de l’illusion que des problèmes complexes peuvent se résoudre comme par magie.

Évitons aussi le repli sur soi : nous ne sommes pas seul.es sur la planète ni dans le village, ni dans notre rue, ni dans notre petit environnement.

Un bon exemple de question qui concerne chacun et chacune – sur les plans européen, fédéral, régional – c’est bien le code de la route. Voilà un domaine où l’individualisme cause bien des torts.

Le slogan publicitaire « Ma voiture, ma liber- té » des années soixante a si bien « percolé », nous l’avons si bien intégré qu’il nous appa- rait comme une vérité, si pas une nécessité.

La publicité s’est montrée particulièrement efficace, faisant de la voiture un symbole de liberté, de puissance, de standing, faisant croire à des automobilistes qu’ils sont les rois de la route, libres de s’y comporter à leur guise, leur laissant imaginer qu’ils sont des « pilotes » infaillibles au volant, surestimant leurs capacités, malheureusement au détriment des usagers les plus faibles : enfants, piétons, cyclistes.

Voilà bien un sujet toujours d’actualité, où chaque échelon de pouvoir a un rôle à jouer pour améliorer les règles et le vivre ensemble, sans oublier l’importance des infrastructures de protection à mettre en place. Sur ce sujet comme sur tous les autres, profitons de cette période préélectorale pour partager avec les candidats nos idées, nos souhaits, nos propositions.  

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