Historique

Une chapelle aurait existé à cet endroit entre 1100-1199.

XVe – XVIe siècle : première église

La première église remonte à la fin du XVe siècle.
La pierre tombale de l’un des premiers curés, Hubert Damien (+ 1554), se trouve dans l’entrée.
L’église fut conférée à Jean Caroli le 26 septembre 1589
puis à Thierry Lejeune le 28 mai 1607.

Bases et rez-de-chaussée sont en moellons de grès.

1734 : restauration

Le portail en pierre bleue de style Louis XIV date de la première restauration 1734-1738.

Il est surmonté par les armoiries des Vander Stegen (1738).

1857 : construction de la nouvelle église

L’église fut reconstruite en 1857 sous la supervision de l’architecte provincial E. Coulon (source « Les fonds baptismaux », 1555, page 15).

Seule, la tour carrée du premier édifice fut conservée.

La consécration eut lieu le 28 juin 1761 par Monseigneur De Berlo, évêque de Namur.

Le clocher

Le clocher quadrangulaire est une construction de briques sur un soubassement ancien de la première moitié du XIIe siècle.

L’horloge

Le côté qui donne sur la place communale montre encore les restes d’un cadran d’horloge en fer forgé. Le mécanisme d’horloge, datant d’environ 1740, avec remontée manuelle des poids, est encore présent dans la tour.

En mai 2016, un nouveau cadran avec éclairage LED et mécanisme électronique moderne a été installé sur la face ouest du clocher à l’aplomb du porche d’entrée de l’église.

Voir l’album photo de son inauguration le 26 août 2016.

Les cloches

Après la reconstruction de l’église en 1857, il y avait deux cloches dans le clocher. L’une d’elles, baptisée Livine, fut mise en place en 1837. La plus grosse cloche fut confisquée par l’armée allemande en 1916 et ne fut pas remplacée après la première guerre.
Une deuxième cloche, appelée Caroline, a été finalement ajoutée et baptisée le 28 août 1988, fête de Saint-Barthélemy.

Les vitraux du chœur

Dans le chœur, deux grands vitraux de style néogothique représentent :

Sainte-Lydie

(martyre en Illyrie-Croatie au IVe siècle)

en mémoire de la comtesse Lydie de Bylandt (dont la mère était née Vander Stegen)

Ancien vitrail de l'église de Bousval représentant Ste Lydie
à gauche, le vitrail de Sainte-Lydie

Sainte-Julienne
du Mont Cornillon

(religieuse augustine belge de Retinnes-Liège au XIIIe siècle).

Ancien vitrail de l'église de Bousval représentant Ste Julienne
à droite, le vitrail de Sainte-Julienne

Ces vitraux très colorés ont été offerts par Marie Philippine Vander Stegen (1848-1925), mère de Lydia Carnes dont la stèle funéraire est adossée au mur extérieur nord de l’église.

Les verrières de la nef

Lors de la construction de la nouvelle église, en 1857, les dix verrières de la nef étaient formées de simples panneaux de verre martelé de teinte jaune fixés sur des châssis en acier.

En août 2016, ces dix verrières ont été remplacées par des œuvres modernes réalisées en double vitrage sur base des pastels de Mme Nicole Verhaegen de Naeyer et de Mme Yvonne Cattier.


Le remplacement des anciennes verrières par les nouvelles est illustré ici.

Les drapeaux

Au XIXe siècle, on accrochait :

  • un drapeau noir au clocher de l’église pour signaler aux étrangers une épidémie déclarée dans le village
  • un drapeau rouge pour signaler que les barrières de dégel, installées sur la grand route, étaient fermées.

A l’extérieur de l’église

Sur le côté gauche, on trouve l’entrée du caveau de la famille Vander Stegen de Putte et de Bousval. La stèle en marbre blanc fixée au mur rappelle Lydia Carnes, comtesse de Bylandt.

Du côté de la place communale, apposée au mur de l’église, la pierre tombale des frères Leroy.


A l’intérieur de l’église

La pierre tombale de Thierry Lejeune

Dans le collatéral gauche au sol repose la pierre tombale du capitaine Thierry Lejeune avec sa femme et sa fille.

Pierre tombale de Thierry Le Jeune, seigneur de La Baillerie au XVIIe siècle, conservée à l'église de Bousval

Les confessionnaux au fond des nefs latérales

En chêne, style Louis XV, 2e moitié XVIIIe siècle.

Décor de rocailles sur les pilastres et au-dessus de la porte.

Corniche-entablement est assez simple.

Triple fronton Louis XVI dont la partie centrale consiste en un grand médaillon surmonté de nœuds, orné de palmes croisées et de volutes.
Un médaillon présente Jésus portant sa croix;
l’autre montre le Christ à la colonne lors de la flagellation.

Ces confessionnaux proviennent de l’église de Marbais et furent achetés en 1896, au prix de 200 F, par le curé Gevenois.

Bibl. : Coekelberghs, p. 20.
Monographie, n° 17.
Notes de Jean MEVISSE, selon les AGR.

Confessionnal de la nef latérale gauche en chêne

Les confessionnaux dans les nefs latérales, proches du chœur

En chêne, style Louis XVI, environ 1760.

Ces deux meubles possèdent, chacun :

  • des médaillons de porte d’inspiration Louis XIV
  • des imposants entablements à forte corniche à denticules, supportés par 4 pilastres cannelés à chapiteaux corinthiens, de style Louis XV, datant du XVIIIe siècle.

Chaque confessionnal est agrémenté de trois reliefs, surmontant les trois ouvertures, sculptures très riches en symbolique et œuvre de qualité, accompagnées de phylactères avec inscriptions latines.

Le confessionnal de gauche présente (de gauche à droite) :

  • des personnes en enfer, avec des flammes et des serpents (« MEMORARE »)
  • Marie-Madeleine avec la croix, le « titulus », la couronne d’épines, le vase de parfum et la colonne brisée (« NON DIMITAM »)
  • une femme couchée tenant un stylet et un sac
  • un enfant emporté par un ange, qui lui indique le tétragramme, pendant qu’un angelot tire une flèche et qu’un diable rode (« N° VISSIMA TUA »)

Le confessionnal de droite montre (de gauche à droite) :

  • la balance de justice tenue par la main de Dieu (« B IN OETERU.M »)
  • des symboles mortuaires : crâne, cadran d’horloge, feux, torche (« NON PECCABIS »)

Ces meubles sont de qualité; ils font penser à l’art de Laurent Delvaux.

Ils ont été achetés vers 1760 par Jean Genot, curé de l’église Sainte-Catherine à Plancenoit, lors de la reconstruction partielle de son église, et vendus, en 1862, au prix de 850 francs, à l’église de Bousval.

Bibl. : Coekelberghs, p. 20.
Monographie, n° 17.
Notes de Jean MEVISSE, selon les AGR.

Confessionnal dans nef latérale droite près du choeur
confessionnal nef gauche
Confessionnal dans nef latérale gauche près du choeur
confessionnal nef droit