Période celte

Deux grands chemins celtes traversaient Bousval, allant de Genappe à Wavre et de Nivelles-Genappe à Perwez.

Les chemins celtes épousaient le relief et se trouvaient le plus souvent sur les crêtes. Pour atteindre les rivières au fond des vallées, ils suivaient une voie oblique destinée à rendre la pente plus douce. Les rivières se franchissaient à gué. Des témoignages marquants subsistent.

Carte de Bousval en 1980 avec le tracé du Grand Chemin de Perwez en jaune

Le Grand Chemin vers Perwez

Ce chemin passait par l’actuelle rue des Pierrailles, en oblique vers le gué de la Dyle près du RAVeL.

La chapelle Saint-Antoine est toujours positionnée par rapport à ce chemin et non par rapport à la grand-route, plus récente (1840).

Carte de Bousval en 1980 avec le tracé du Vieux Chemin de Wavre en jaune

Le Grand Chemin de Wavre

Il a gardé son nom « Vieux Chemin de Wavre ».

A hauteur de l’auberge de La Pallande, il suivait l’actuelle drève du Château de La Motte et la drève de Limauges.

Au carrefour de la drève Alain et de la drève Emmanuelle, il continuait tout droit sur la trace d’un sentier bordé de très vieux charmes, vestiges de cette ancienne voie.

En savoir plus :

  • P.J. Lefèvre et l’abbé L. Jeandrain, Quelques vieux chemins du Roman pays de Brabant, Le Folklore Brabançon, N° 93-94, Décembre 1936—février 1937.
  • Carte de Bousval de 1980

Âge du fer

Entre le Cala et la Basse-Hutte, ont été découvertes des tombes et quelques traces datant de l’âge du fer.

Sur les hauteurs de la Dyle, en face de la Cité de Noirhat, subsistent des tombelles sphériques de la civilisation halstattienne.
Il s’agit de douze tombelles du premier âge du fer (tranche de la préhistoire de 700 à 400 av. J-C) qui ont fait l’objet de fouilles en 1902 dans le bois de la Plantée des Dames.

A la même époque, des fouilles ont permis de découvrir des traces de cette période à Basse-Laloux (cote d’altitude 125) et dans le bois Goffaux (cotes 105 à 130).
Les tombelles témoignent aussi d’incinération sur le sol sans dépôt des cendres dans des urnes. Ce rite apparaîtra à l’époque suivante.

La civilisation halstattienne a pour épicentre la petite ville de Halstatt en Autriche, à 60 km au sud-est de Salzbourg (= château de sel).
Ce sont essentiellement les mines de sel, la production et le commerce du sel qui sont à l’origine de sa richesse et de son développement.

C’est aussi le travail du fer qui permet deux progrès techniques importants : l’épée et le harnachement de cheval, en particulier le mors.

La production de sel et l’usage du fer sont les deux éléments essentiels de cette importante civilisation qui s’est implantée à Bousval.

En savoir plus :

  • Trouvailles du champs des urnes et des tombelles halstattiennes de Court-Saint-Etienne, M.E. Mariën, Bruxelles, 1958 (Musées royaux d’art et d’histoire). Dens, Sépultures, A.S.A.B., 17, 1903, pp. 153-160.
  • Halstatt, Europalia Autriche, 1987, Musée de l’architecture, Liège.