1797 : point de départ

Un moulin à papier gris, actionné par une roue hydraulique et transformé en 1835 en filature ainsi qu’une forge.

1838 : papeterie

Ensuite, une papeterie s’installa en 1838-1921 .

En 1868, ce complexe industriel comprenait déjà :

  • la maison du directeur-gérant,une écurie, des remises
  • des magasins
  • l’ancienne filature
  • une collerie
  • des bâtiments pour les chaudières à lessiver
  • plusieurs moulins
  • la place des machines
  • la salle de la production en continu
  • la salle d’apprêt, les bureaux, une forge
  • l’atelier de menuiserie, des hangars
  • la grande retenue d’eau avec filtre
  • le raccordement au chemin de fer
  • une maison de contremaître
  • la maison du concierge avec dépendances
  • des jardins et des prés
  • un gazomètre (établi en 1862)
  • la maison édifiée par Emile De Broux sur l’ancien cours de la Dyle près du pont de Noirhat.

1889 : ligne de chemin de fer privée

La papeterie qui avait dès avant 1868 un raccordement au chemin de fer, est cette fois reliée à la gare de Noirhat par une ligne privée enjambant la Dyle. La traction s’y effectuait à cheval.

En 1903 s’y sont ajoutés :

  • une parcheminerie
  • un magasin à chiffons
  • un atelier de menuiserie
  • un atelier de réparations des machines mécaniques.

1914-1939

Pendant la guerre de 1914-1918, elle doit fermer ses portes mais la distillerie continue à se développer.

Les papeteries cessèrent toutes activités en 1924.
Les papeteries Delcroix maintinrent une certaine activité jusqu’en 1937.

Après 1940

Il y eut encore la maroquinerie, chamoiseries, Bruxelloises établies depuis 1940-41 dont la production ne commence qu’en 1946 dans les anciens bâtiments de la papeterie Delcroix.

Le site sur lequel la maroquinerie était installée se trouve à Noirhat en face des étangs, entre la chaussée et la Dyle.
A cet endroit, de nombreuses industries furent en activité depuis 1845.

Près de la gare, une scierie est en activité de 1923 à 1940.

En 1956, les Ateliers de Noirhat (fabrication de poêle) occupent 6 ouvriers.

Les derniers vestiges des bâtiments anciens abritent en 1978 les dépôts du chauffagiste Berthels J.P. (178 Av. des combattants), qui occupe plusieurs ouvriers.