Ses parents, Sandrine Vanroyen et Vlade Josevski, ont été deux piliers de ce club où ils ont joué en nationale.

On peut dire que la communauté macédonienne a été pourvoyeuse de nombreux joueurs et joueuses pleins de talent et de générosité.

Léa s’inscrit donc dans une lignée et ce n’est pas sans émotion qu’elle « revendique » d’être une passeuse comme son papa, une évidence pour elle.

Léa aborde une carrière de haut niveau avec ses exigences : il faut gérer le temps, les entrainements, les déplacements, les voyages à l’étranger (Grèce, Italie, Serbie, Hongrie …) sans oublier les études.

Le volley l’occupe 6 jours sur 7 et elle peut compter sur son chauffeur de papa.

Comme les espoirs de ce sport, elle bénéficie du privilège de la double affiliation, c’est-à-dire qu’elle peut évoluer dans deux clubs différents et rencontrer ainsi des joueuses de haut niveau expérimentées.

Elle évolue en ligue A avec le Tchalou Volley Club (Thuin) et, toujours en nationale, avec le club de Chaumont-Gistoux. Avec cinq entrainements par semaine et deux matchs par weekend, sa progression est fulgurante : alors qu’elle n’a que 15 ans (et mesure un mètre septante-huit), elle est repérée par les instances nationales et sélectionnée pour les U17* puis, très vite, pour les U18* ; on peut dire que, sportivement, elle est en avance sur son âge.

Sous la conduite d’entraineurs de renom comme les  Blairon père et fils et Arnaud Marcelis (ancien du club de Bousval), cette jeune joueuse est un très grand espoir du volley-ball national. Le club de Bousval est fier d’avoir participé à l’éclosion de ce talent et d’autres avant elle : Alain Baugniet (ancien passeur de l’équipe nationale), Serge Kerres, Marc Lechien, …impossible de les citer tous.

Nous suivrons l’évolution de Léa et ne manquerons pas d’y revenir. 

 * U17, U18 : championnats européens par catégorie d’âge.