Quand la solidarité prend le volant
« C’est très agréable d’être accompagné par quelqu’un qui apprécie ce qu’il fait ».
Voici comment André Bastin, Bousvalien, qualifie tout de suite les services proposés par l’ASBL Coup de pouce à Genappe.
Véritable maillon du tissu social local, l’association offre bien plus qu’un simple service d’entraide.
Une équipe de bénévoles accompagne les bénéficiaires à leurs rendez-vous médicaux ou pour faire les courses alimentaires : chaque action est pensée pour « répondre aux besoins essentiels des habitants qui ne peuvent plus se déplacer seuls et pour leur permettre de rester autonomes », explique Christian Fizaine, bénévole de longue date, Bousvalien lui aussi, trésorier et désormais président de l’association.
Pour Martine Dreessen, également habitante de Bousval, l’association joue un rôle crucial : « C’est un maillon de solidarité entre le bénéficiaire et le système de rendez-vous de santé. Il y a un soutien humain et une accessibilité financière. » Elle souligne également la souplesse du service : « Les bénéficiaires ne sont pas seulement transportés mais aussi attendus pour le retour à domicile. C’est une vraie facilité pour les personnes seules sans voiture. »
André Bastin témoigne : « Je fais appel à l’ASBL pour aller à des rendez-vous médicaux environ deux fois par semaine. Ils viennent me chercher à une heure fixée, m’accompagnent jusqu’au 4ᵉ étage et reviennent me chercher. Ils sont vraiment aimables. »
Pour lui, l’aide dépasse le simple transport : « On discute de tout, de voyages, de la vie quotidienne… Ça fait du bien. »
Christian Fizaine confirme : « Pour certaines personnes, le contact avec Coup de Pouce est le seul moment de la semaine où elles voient quelqu’un ».
Christian Fizaine et André Bastin, tous deux Bousvaliens
Dans un contexte où la demande d’aide augmente, Coup de Pouce reste un exemple de résilience collective. Comme le rappelle le président de l’association : « Coup de Pouce permet à chacun d’avoir encore un rôle dans la société. Pour nous bénévoles, c’est une façon d’organiser notre temps et de continuer à contribuer à la vie de la commune. »
À Genappe, la solidarité a décidément un nom… et un visage.
