Arriver dans un village, c’est comme tourner la première page d’un livre encore vierge. On y entre sur la pointe des pieds, le cœur chargé d’espoirs, les poches pleines d’histoires à partager.

À Bousval, c’est comme partout ailleurs : tout est nouveau, et cela attire tout comme cela effraie.

Comment passe-t-on du statut de « nouveau » à celui de « voisin », puis d’« ami » ?
Ce n’est pas une affaire d’un jour. Comme le dit le proverbe, « Les grandes choses prennent du temps ».

Du temps, de la patience, un brin d’audace et beaucoup de sincérité.

Bousval offre ce luxe rare d’un tissu social vivant, mais il demande aussi une implication réelle.

Ce n’est pas un décor de carte postale, c’est un organisme vivant, à nourrir par la présence, l’écoute, la participation.

Un sourire, un bonjour répété, une main tendue pour aider lors d’un montage de stand… Les gestes simples ouvrent souvent les portes les plus chaleureuses.

Il y a une douceur particulière à tisser des liens dans un village comme celui-ci.

La proximité des gens, l’ancrage dans la nature, tout invite à la lenteur et à l’authenticité.

On apprend à reconnaître les visages, à connaître les prénoms, puis les histoires. On s’échange des recettes, des plants de tomates, des nouvelles du hameau.

À Bousval, les occasions de rencontre sont nombreuses, pour peu qu’on y soit réceptif.

La fête des voisins – si elle n’existe pas encore dans votre quartier, c’est que vos nouveaux voisins n’attendent que vous ! –, les balades sur les sentiers bucoliques, les évènements comme la Saint-Barthélemy du mois d’août, les jeux intervillages de septembre, les rencontres inopinées à la supérette Louis Delhaize ou dans l’une de nos fermes, les séances de sport organisées à la salle Gossiaux ou entre voisins adeptes de la course à pied, les échanges de plantes d’octobre et d’avril… sont autant de tremplins pour franchir la barrière de la timidité.

Las, les pages de ce journal ne sont pas assez nombreuses pour les répertorier toutes !

Au fil de ces rencontres naît un plaisir simple : celui de pouvoir compter les uns sur les autres. La solidarité n’est pas qu’un mot abstrait ; elle se vit au quotidien. Un voisin qui vient nourrir le chat pendant vos vacances, une main qui se tend pour réparer une clôture, un gâteau déposé sur le pas de la porte après une mauvaise journée.

Ces petites attentions créent une chaîne invisible qui relie chacun, donnant la sensation précieuse de faire partie d’un tout. S’installer à Bousval, c’est plus qu’un déménagement. C’est une invitation à redécouvrir le sens du mot « communauté ». Et si le cœur vous en dit, les chemins sont là, les portes entrouvertes, et les voix prêtes à vous répondre. Il ne tient qu’à vous de faire le premier pas !                                                                   

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