Chaque année, le lundi de la Pentecôte, une messe est célébrée dans la chapelle du Try-au-Chêne.

Longue histoire que celle de « notre » chapelle, érigée par Thierry Lejeune en 1608.

Elle veut être un signe de paix, datant de la fin des guerres de religion entre Hollandais calvinistes et Espagnols catholiques.

Concert Duométis dans la chapelle du Try-au-Chêne pour l'Expo 2022

Roi d’Espagne à partir de 1555, Philippe II, fils de Charles-Quint, applique une politique faite d’intolé- rance centralisatrice et religieuse.

En 1566, il « nous » envoie un gouverneur, le duc d’Albe, qui applique à la lettre les ordres de Madrid, attisant de très fortes tensions entre les protagonistes.

Différents gouverneurs se succèdent ainsi jusqu’à l’arrivée des archiducs Albert et Isabelle qui tempèrent les velléités guerrières de la monarchie espagnole.

La paix revient à partir de 1600 et est consolidée en 1648 au moment de la reconnaissance de l’indépendance des provinces du Nord, la Hollande.

Thierry Lejeune, capitaine d’un régiment des Gardes wallonnes, rescapé de ces conflits, a laissé sa trace gravée dans la pierre de la façade de la chapelle : « Cest Chapel Est Dressee et Fondee des / Moiens du Capitaine Thiry Lejeune Seigneur / De la Balerie Lequel Par l’Invocation / De Notre Dame de Hault Estant Eschape / Plusieurs Perils de la Mort en la Guerre / L’espace de 30 Ans de Veu et Piete /Luy Dedie et Consacre la Present / 1608 ».