La vallée de la Dyle et ses affluents ont structuré la topographie du village. La force hydraulique a permis le début d’une activité économique et ensuite la mise en place de véritables sites industriels.

La Dyle prend sa source à Houtain-le-Val à 8 km en amont de Bousval. Elle arrive à Bousval à l’altitude 80 m et quitte le village à l’altitude 63 m. La Dyle traverse Bousval sur 4.200 m, y compris 2.200 m en mitoyenneté avec Court- Saint-Étienne. Elle reçoit sur sa rive gauche deux affluents, le ri d’Hayette et le Cala, et sur sa rive droite la Falise, juste avant la limite avec le village de Thy, le ri Vandernotte et le ri Arichot.

De nombreuses traces de notre passé industriel liées à l’usage de la force motrice jalonnent la rivière et ses environs proches : moulins, filatures, forges, papeteries.

Dans les années 1850, le tracé de la Dyle, qui serpentait au travers du village, a été rectié an de permettre le passage du chemin de fer (voir carte ci-contre).

Pendant de nombreuses années, la Dyle fut un égout à ciel ouvert. Mais depuis la conscientisation du danger de la pollution au début des années 1970, sous la pression des associations, les pouvoirs publics ont pris des mesures importantes par l’installation de stations d’épuration: les premières en amont de Bousval à Houtain-le-Val et Ways, et ensuite en 2014 à Noirhat. Celle-ci est alimentée par deux collecteurs d’eaux usées : le premier venant du centre de Bousval le long du RAVeL et de la rivière, et le second longeant le Cala à partir du moulin de La Motte.

L’association ‘’Contrat rivière Dyle-Gette’’ poursuit son travail de suivi et de conscientisation, entre autres avec l’ASBL Aer Aqua Terra. Les associations de pêcheurs sont aussi des sentinelles attentives à tout écart.

La nature elle-même se défend. Le long de la rivière, il y a une flore typique qui contribue au maintien des berges et participe à la capture des polluants tels que les engrais azotés qui descendent des versants. C’est le maintien d’un réseau végétal dense et continu qui en garantit l’effet maximal. Cet environnement constitue en outre une source de nourriture et de protection pour de nombreux animaux.

La Dyle était une rivière poissonneuse jusqu’au début des années 1950. La pollution (industrielle et domestique) avait ensuite complètement détruit la faune piscicole. La vie aquatique, qui est un des baromètres sensibles de l’équilibre écologique, retrouve petit à petit ses droits.