MAILLAGE DE SENTIERS ET CHEMINS
Très tôt s’est développé un réseau de chemins et de sentiers qui permettait aux marchands de relier entre eux les diff érents hameaux et le centre du village et aux paysans de se rendre aux champs. Les déplacements se faisant le plus souvent à pied, ces sentiers passaient à travers champs et bois de sorte que le tracé représentait la distance la plus courte pour aller d’un hameau à un autre.
La carte de Ferraris illustre ce réseau vers 1780.
Dès le début du XIXe siècle, chemins et sentiers permirent aux ouvriers aricoles de rejoindre les champs et aux habitants des hameaux de rejoindre leurs usines implantées dans la vallée de la Dyle, et plus tard les gares de Bousval centre et de Noirhat.
Dans le courant du XXe siècle, et surtout après la Seconde Guerre mondiale, avec l’avènement de la
voiture et la construction de routes — pavées et ensuite asphaltées — on a vu une diminution dans
l’utilisation de ces voies.
Si la plupart des chemins ont subsisté car ils sont utilisés pour accéder aux champs, il n’en va pas de même de certains sentiers qui, ayant perdu leur attrait, ont été peu à peu envahis par la végétation.
Dès 1973, l’association des Amis de Bousval s’y est intéressée et en 2004 a mis sur pied un « groupe sentiers » dont l’objectif est de remettre en état, protéger, entretenir et faire connaitre cet important héritage.
Aujourd’hui, ce réseau est devenu le moyen le plus agréable pour découvrir la richesse historique et la diversité topographique et biologique du village.
Bousval est aussi le carrefour de plusieurs itinéraires de très longue distance :
- le RAVeL qui relie Court-Saint-Étienne à Genappe
- le GR 126 (Bruxelles — Membre-sur-Semois)
- une des 7 routes de Saint-Jacques-de-Compostelle
traversant la Wallonie (Jodoigne — Nivelles).
Une carte reprenant ce réseau de chemins et sentiers est donnée ci-dessous.
Pour mieux comprendre….
La carte de Ferraris, tout en haut du panneau à droite, a été dessinée à la main il y a environ 250 ans. Si tu regardes bien, tu verras que les hameaux d’aujourd’hui existaient déjà : le Sclage, Noirhat, le Wanroux, La Motte, Laloux. Par contre, l’avenue des Combattants n’était pas encore créée.
Tous les hameaux étaient reliés au centre du village par des chemins et des sentiers. Beaucoup de sentiers ont disparu aujourd’hui mais la plupart des chemins sont encore utilisés pour aller vers les champs, pour rejoindre le village ou pour relier les hameaux entre eux.
La carte plus récente te montre cet important maillage de chemins et sentiers. En traversant des
champs, en entrant au plus profond des bois, en longeant des rivières, ils permettent de découvrir toute la diversité de nos paysages.