L’agroforesterie ou le rôle retrouvé de l’arbre au bénéfice des cultures

Les vergers ne sont pas les seuls lieux agricoles où l’arbre retrouve ses lettres de noblesse.
Les associations arbres/cultures, en agroforesterie, sont des pratiques ancestrales abandonnées au profit des cultures intensives ; elles permettent pourtant de multiples bénéfices.

La fertilité des sols est améliorée par la présence de l’arbre. En enfonçant ses racines plus profondément que les cultures, l’arbre permet aux eaux de pluie de mieux s’infiltrer. Il remonte en outre l’eau et les minéraux des couches profondes du sol pour les mettre à disposition des cultures de surface. L’activité biologique du sol est intensifiée, notamment grâce aux champignons (mycorhizes) associés à ses racines.

L’arbre restitue de la matière organique au sol, via la décomposition des feuilles tombées.

Outre qu’il constitue un excellent puits de carbone, l’arbre fournit habitat et nourriture à quantité d’animaux dont les auxiliaires de culture : abeilles et autres insectes pollinisateurs, oiseaux, mammifères ou amphibiens qui se nourrissent de ravageurs ou de graines de mauvaises herbes.

Enfin, en limitant le ruissellement, les arbres associés aux cultures aident à lutter contre les inondations et contre l’érosion des sols.

Information supplémentaire : n° 36 du magazine « Itinéraire Bio »

Jeunes Bousvalien dans les champs
Jeunes bousvaliens admirant un champ bordé d’arbres à la rue du Château