Norman Bennet Johnson, un soldat anglais mort à Bousval le 12 novembre 1918, repose dans le cimetière de Bousval.

Le visiteur attentif du cimetière de Bousval est intrigué par la présence dans son enceinte de la tombe d’un soldat anglais décédé le 12 novembre 1918.
Un sujet de Sa Gracieuse Majesté partagea cette perplexité et il décida d’en faire part à la rubrique « Questions et réponses » du quotidien britannique « Daily Mail ».

Voici la traduction de sa question et de la réponse que lui fit un lecteur bien documenté habitué à fournir des informations concernant les questions militaires :

Question (13/08/02) : « Dans le cimetière du village de Bousval au Sud de Bruxelles est désignée « Commenwealth War Grave » la tombe d’un seul soldat britannique, le soldat N. B. Johnson du « King Own Yorkshire Light Infantry » décédé le 12 novembre 1918, un jour après la signature de l’Armistice. Quelles furent les circonstances ? »
(s) A.J.H. Ely Cambs

Réponse (18/09/02) : « D’après les informations disponibles, le soldat immatriculé 44220 Norman Bennet Johnson du 5ème Bataillon KOYLI (King Own Yorkshire Light Infantry) est décédé le mardi 12 novembre 1918 à l’âge de 21 ans.
Résidant à Blackpool, il fut enterré au cimetière communal de Bousval, Genappe, Brabant wallon, Belgique.
Le bataillon de la Force Territoriale du Soldat Johnson faisait partie de la 187ème Brigade, 62ème Division (FT) (2ème du West Riding), qui arriva sur le front occidental en janvier 1917.
Après plusieurs batailles, la division stationna en ligne en Belgique le 11 novembre 1918.
Lors de la cessation des hostilités, la division fut informée qu’elle partirait pour l’Allemagne pour prendre part à la force d’occupation.
Puisque le 12 novembre les combats avaient cessé, il semble que le soldat Johnson fut blessé ou tomba malade avant cette date et mourut le 12. Et puisque les décès étaient rares juste avant la fin de la guerre, il est possible que le Soldat Johnson fut la seule victime du 5ème KOYLI à ce moment précis.
Il fut donc inhumé dans un cimetière belge plutôt que dans un cimetière militaire britannique ».

(s) L.N.G. Chelmsford Essex.

Source : M. Tveter (Le Bousvalien 12/2002)

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