Si Bousval m’était conté… parce que l’histoire fait le lieu.
Elle se raconte dans le temps long de la Terre et le temps court des hommes qui la façonnent.
Bousval est traversé par deux rivières : la Dyle et son affluent le Cala.
Les deux vallées, encore régulièrement boisées comme une sorte de forêt galerie, découpent profondément le paysage en isolant entre elles de larges plateaux fertiles…
Eau, bois et terres cultivables ont conduit dès le Moyen-Age à la création de petites exploitations agricoles, souvent gérées par des seigneuries – de Bousval, de Bordeau, de la Baillerie, de Pallandt et de la Motte.
Les communautés rassemblées autour de ces lieux ont donné naissance aux hameaux qui subsistent encore aujourd’hui. Le centre s’est constitué autour de l’église Saint-Barthélemy dont les fondements remontent au XIIe siècle. A la même époque, le noyau constitué autour de la Ferme de Bégipont à Noirhat s’enrichit d’un hospice, importante halte de repos et de soins sur le chemin de Compostelle.
Autre temps… dès la fin du XVIIIe siècle, l’énergie hydraulique fournie par la rivière attira, en plus des moulins et forges, de nombreuses industries : fonderie, filature, papeterie, etc. L’activité industrielle s’est encore développée avec la mise en service de la ligne de chemin de fer, en 1855, et la construction de trois gares à Bousval, Basse Laloux et Noirhat. Au centre du village se trouvait la maison communale, les écoles, les commerces et même une salle de cinéma et théâtre.
De cette époque datent aussi plusieurs châteaux ou bâtisses construits par les industriels.
Jusqu’au milieu du XXe siècle, agriculture et industries ont cohabité. Mais le déclin des activités industrielles a rendu à Bousval son caractère rural. Aujourd’hui plusieurs exploitations se sont reconverties pour proposer une nourriture saine et locale. Des petits commerces reviennent au centre.
Carte du territoire de Bousval montrant ses deux vallées – en fer à cheval – de la Dyle et du Cala entourant un vaste plateau surélevé et bordées de versants boisés
et la chapelle de Noirhat
Pour me permettre de mieux comprendre…
Le territoire de Bousval est traversé par deux rivières: la Dyle qui rejoint l’Escaut, et son affluent le Cala. Toutes les deux serpentent entre de très nombreux étangs appréciés par les pêcheurs. Trois petits ruisseaux se jettent aussi dans la Dyle: la Falise, le ri Vandernotte et le ri Arichot.
De nombreuses petites industries se sont installées le long des cours d’eau pour pouvoir utiliser l’énergie hydraulique: forges, filature, distillerie, papeterie. C’est notamment le chemin de fer qui a permis leur développement. Ensuite, le chemin de fer a permis leur développement.
Aujourd’hui, les industries ont quasi disparu et le village a retrouvé son caractère rural. Les anciens sites retrouvent aujourd’hui une nouvelle vie grâce à l’implantation de commerces et de petites entreprises.
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